Sherlock Holmes 2 / Another happy day

Publié le par Vampirella Orasul

 

Nous sommes le 2 février et je n'ai toujours pas commencé à appliquer une de mes résolutions pour l'année 2012 : réécrire dans mon blog. Je me suis lassée d'écrire pour rien, de bosser gratos (et pour cause...) Mais, si on imagine que ce blog est le reflet de mon âme, il faut le nourrir...

 

Ce soir, j'ai vu deux films, le premier :

   

Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres

 

Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres   

Synopsis et détails

Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

 

Mon avis :

On peut reconnaître à Guy Ritchie son grand sens du spectacle, il nous en a mis plein les yeux, un peu à la manière dont Méliès imaginait le cinéma, plein de merveilles. Les comédiens font honneur à l'histoire de Sir Arthur Conan Doyle et l'on retrouve un Robert Downey Jr très doué pour interpréter un Sherlock plein d'humour, sympathique, alors que Jude Law lui donne la réplique. Les personnages féminins sont tout aussi charmants, et Rachel McAdams apparaît, telle un rayon de soleil, ainsi que Noomi Rapace, que l'on voit sous un jour très différent : elle a fait beaucoup de chemin entre ce film et "Millenium", et montre son talent à multiples facettes. Toutefois, l'on peut regretter que le film ne soit pas un peu plus introspectif, un peu plus lent pour que l'on puisse savourer, un peu plus triste pour rappeler cette époque lointaine. La narration moyennement travaillée nous laisse sur notre faim et ne colle pas vraiment avec l'esprit du Sherlock Holmes de la littérature. C'est ici dans l'action, dans le spectaculaire que le réalisateur nous a jetés, et non sans intelligence. En plus, les effets spéciaux sont à tout casser, et le tout devient encore plus dynamique que le premier. De la bombe, mais qui aurait pu être plus raffinée. 3/5

 

Le deuxième : Another happy day

 

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Synopsis et détails

Lynn débarque chez ses parents pour le mariage de son fils aîné, Dylan. Elle est accompagnée de ses deux plus jeunes fils, Ben et Elliot. La propension de ce dernier à mélanger alcool, drogues et médicaments ne le prive pas d'une certaine lucidité sur la joie des réunions de famille.
Et la réunion, de fait, est joyeuse : grands-parents réac, tantes médisantes, cousins irrémédiablement beauf.
Sans compter le premier mari de Lynn qui arrive flanqué de sa nouvelle femme tyrannique.
Chaque matin annonce décidément un nouveau jour de bonheur.
Une comédie sur des adultes en guerre, des ados en crise et le mariage qui les rassemble tous... pour meilleur et pour le pire.

 

Mon avis :

On imagine ce film comme "Quatre mariages et un enterrement", ou une autre comédie romantique sur la famille et le bonheur du mariage, avec l'inévitable soeur folle qui revient... C'est un peu le cas, mais l'on découvre un contenu beaucoup plus philosophique et profond que l'on le croyait, ce qui finit par ressembler à un "La famille Tenenbaum" version fête de mariage. Ce film se laisse difficilement appréhender car il oscille entre la comédie et le drame psychologique mais au final, il propose plusieurs personnages intéressants : la mère, perdue, malheureuse à cause de ses enfants et de sa famille séparée, la grand-mère, une femme forte, de caractère, angoissée par la mort de son mari qui approche, le grand-père un peu zombie, le frère drogué, perturbé, la soeur dépressive, bizarre mais attachante et admirable vers la fin, et toute une galerie d'Américains dont certains sont des clichés ambulants (les tantes mauvaises langues par exemple). Un film très touchant, particulier, qui ne parle presque pas de mariage mais s'en sert comme excuse pour dresser un portrait familial de la famille dysfonctionnelle sur plusieurs générations. Tout cela se termine par la mort mais aussi par l'espoir, par les exemples de bonheur, de relations humaines qui tentent de se tisser plus solidement, par les exemples d'identités à la recherche de leur forme, encore jeunes et pleines d'énergies... "Another happy day" reste un film très humain, riche de toutes sortes de significations, aux interprètes convaincants. Et une petite larme à l'oeil n'est pas à exclure. 4/5

Publié dans Critiques de films

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