Sex and the city 2 - Plaisir chic, bling bling, gourmand et pas trop coupable...

Publié le par Vampirella Orasul

Date de sortie cinéma : 2 juin 2010

Réalisé par Michael Patrick King
Avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Kristin Davis, plus

Long-métrage américain . Genre : Comédie
Durée : 02h26min Année de production : 2010
Distributeur : Warner Bros. France

Synopsis : Que passe-t-il après avoir dit « Oui » ? La vie est telle que ces dames l’ont toujours rêvée, mais ce ne serait pas “Sex and the City” si elle ne leur réservait pas quelques surprises… cette fois, sous la forme d’une aventure glamour, baignée de soleil, les entraînant loin de New York dans l’un des endroits les plus luxuriants, exotiques et vivifiants de la planète ; là où les fêtes ne s'arrêtent jamais et où le mystère est omniprésent. C’est une escapade qui arrive à point nommé pour les quatre amies, qui se retrouvent dans – et s’insurgent contre – leur rôles traditionnels d’épouse et de mère.

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Critique :

« Sex and the city 2 », démarre sur des chapeaux de roues et ne faiblit jamais, tout aussi dynamique et bling bling que le premier. Ce volet propose des aventures qui dépassent largement le cadre de New York pour s’aventurer vers le Moyen Orient. Les héroïnes ont vieilli, changé, elles sont maintenant mariées ou mères de famille, mais n’ont rien perdu de leur sex appeal et de leur verve. Enfin si, l’une d’elles a perdu un peu de sa libido mais se rattrape avec une quarantaine de comprimés aux repas.

Carrie, devenue plus sage, Miranda, devenue moins coincée, Charlotte, toujours aussi fleur bleue et Samantha, toujours aussi directe avancent sur le chemin de la vie en se tenant les coudes et font une belle démonstration de l’amitié sincère entre femmes. Sur ce plan-là, le film fait rêver et rebooste le moral des troupes féminines. En plus de cela, les héroïnes ont toujours autant de style, elles sont lookées dès le petit déjeuner, un détail qui ne nous échappera pas. Même si Carrie s’avère parfois décevante avec des remarques moralisatrices assez convenues sur le fait de respecter les traditions, le film évite l’ennui avec un rythme débridé où la dépression et l’apitoiement sur soi n’ont pas le temps de se manifester : on appelle vite les copines et on voit les choses sous un autre angle. Optimiste, « Sex and the city 2 » l’est bien, et surprenant, tout autant. Le glamour y est présent du début à la fin, avec Liza Minelli qui danse lors d’un mariage et une apparition de Miley Cyrus.

Pour du cinéma qui est couvert de paillettes et plein de surprises, on peut compter sur ce genre de films : tout y est, le voyage d’avion dans des petites cabines privées, un superbe hôtel proposé par le cheik, une séance de shopping dans un véritable souk, où, étonnamment, Carrie se trouve des chaussures à 20 dollars ! L’humour a de quoi dérider même les plus insensibles, quoique l’on doive reconnaître que la vulgarité y prend une grande part. Mais on peut admirer « Sex and the city 2 » d’avoir le courage d’assumer cette vulgarité d’un bout à l’autre en n’essayant même pas d’être sobre, cela gâcherait le plaisir. Mais attention, le film n’en est pas superficiel pour autant, quoique Carrie ne soit peut-être plus aussi piquante qu’avant…

Un petit bémol s’impose : les clichés y sont nombreux et assez rébarbatifs, comme le portrait que l’on fait des arabes intolérants. Et puis cela ne peut pas toucher l’ensemble du public féminin : celles qui n’apprécient pas le « girl power » seront vite ennuyées.

Au final, un plaisir qui se déguste sans trop de culpabilité, surtout après deux ans. Un grand plaisir pour les fans de la série qui y voient la seule occasion de revoir leurs vieilles copines, et un film divertissant pour les simples curieux, même ceux qui ne connaissent rien à la série. Le plaisir est contagieux, les attitudes délurées de Samantha font applaudir et l’amitié entre femmes, les quatre héroïnes et les femmes arabes par exemple, fait plaisir à voir.

On y trouve une autre vision de la vie version glamour : impossible à le nier, on ne trouve nulle par ailleurs cette explosion de joie de vivre qu’on admire dans « Sex and the city ». Mais enfin, pour 100 millions de dollars, il fallait bien montrer quelque chose… Et il faut avouer que les 2 heures 26 passent sans qu’on s’en rende compte !

 

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